C'est une donnée acoustique avant d'être musicale.
La capacité dynamique serait plutôt la capacité à restituer les écarts (en dB) entre les sons les plus faibles et les plus forts.
Un dispositif peu dynamique tassera le message sonore, et les sons puissants (cymbales par exemple) ne seront pas rendus avec beaucoup plus de force et de volume sonore que les sons les plus faibles (grattements des doigts sur les cordes).
C'est de cette donnée objective que découle l'impression musicale, et non acoustique, d'énergie.
C'est cette définition qui semble admise par les fabriquants d'IEM, c'est par exemple comme ça que me l'avait défini Franck Lopez (EarSonics), expliquant justement que le métal était généralement un genre très peu dynamique (en termes acoustiques) car il est souvent fait usage de compresseurs (qui réduisent l'écart son faible/son fort) dans la phase de production pour donner l'aspect “mur de son”. Le classique et le jazz font, en général, partie des genres particulièrement dynamiques. voici un exemple de capacité dynamique, du point de vue acoustique : dans la musique classique, la capacité pour un casque (ou des enceintes) à rendre à la fois un triangle qui joue très doucement en fond et le déchaînement de cuivres jouant très fort, sans tasser l'écart entre les deux, est une marque de dynamique.
La dynamique est fonction de plusieurs paramètres :